Par les Dépêches Citoyennes, article intégral : https://depeches-citoyennes.fr/2022/09/college-mabillon-a-sedan-ardennes-un-principal-impose-le-port-du-masque.html

Le samedi 17 septembre 2022, le principal du collège et lycée privés Mabillon, Monsieur Olivier Vallot, écrit aux parents des 790 élèves de ces établissements : son constat de hausse de tests PCR positifs l’amène à réinstaurer l’obligation du port du masque dans l’établissement.

Monsieur et Madame Perret, parents de deux élèves lui répondent dès le lendemain pour formaliser leur désaccord quant à cette décision et leur sollicitation d’entretien afin de pouvoir en débattre. Un autre parent d’élève conteste également cette décision.

Le lundi 19 septembre, ils reçoivent une fin de non-recevoir à leur requête et leurs enfants ne sont pas acceptés dans l’établissement tandis que leur demande de rencontrer le principal est refusée. Madame et Monsieur Perret décident de réitérer leur demande mais ils mettent, cette fois-ci le préfet des Ardennes en copie de leur courriel : ils soulignent l’illégalité de la décision puisque d’une part les décrets des 29 octobre 2020 et 29 juin 2021 ont été abrogés le 12 mars 2022, et que d’autre part il n’existe aucun arrêté préfectoral. Conséquemment, cette décision n’était pas légale.

Après conseils pris auprès des collectifs de Réinfocovid, Enfance et Libertés, les Mamans Louves et les Parents en Colère, les parents répondent avec un courriel de rappel à la loi au principal le 20 septembre. Le lendemain, Réinfocovid Marne adresse un courriel au principal et met en copie 50 personnes (DSDEN des Ardennes, DIDEC Marne Ardennes, les parlementaires de Ardennes et des journalistes de France 3 Ardennes).

Le jeudi 22 septembre, les parents se présentent à l’établissement avec leurs deux enfants ainsi qu’un témoin. Les deux parents et leurs enfants sont reçus dans l’établissement dans lequel ils entrent sans masque. Le principal semble d’abord vouloir ne pas les autoriser à rester s’ils ne portent pas de masques, il se ravise et une discussion s’ouvre durant 30 minutes. Il tentera d’être conciliant en remplaçant le masque par une visière. Les enfants souffrent de ce rejet de leur école. La plus grande est prête à accepter mais la plus petite témoigne de sa difficulté car ses lunettes se trouvent en permanence embuées.  Les parents et les enfants répètent leur volonté de réintégration des enfants. Monsieur Olivier Vallot promet aux parents une réponse dans la journée, il ne la recevront pas. Les enfants sont toujours privés de leur école, des cours et de leurs camarades. À 20 h, aucune réponse de Monsieur Vallot. Les parents lui envoient donc un courrier dans lequel ils ont transcrit leur échanges verbaux du matin.

Nous avons tout lieu de croire que dans la journée, Monsieur Vallot se soit entretenu sur la question avec Monsieur Franck Talleu, directeur inter-diocésain de l’enseignement catholique.

Le vendredi 23 septembre, les enfants sont vues par un médecin qui constate leur phobie du masque. À midi, les parents reçoivent une première réponse du principal qui impose un choix : soit un masque, soit une visière, et leur propose d’émettre un certificat de radiation pour les enfants dès lors que les parents souhaiteraient les scolariser ailleurs, souhait que n’ont jamais émis les parents. Vers 17 h, les parents reçoivent un nouveau courriel du principal, avec une tout autre réponse : « Compte tenu de la baisse des contaminations, le masque ne sera plus obligatoire à compter du 26 septembre mais simplement recommandé ». Dans l’Ardennais du jour, le directeur inter-diocésain, Franck Talleu confirme l’illégalité de la mesure prise par le principal :« On n’a pas le droit d’imposer à 100% le port du masque, les familles peuvent exercer leur droit. »

Les parents ont reçu de l’aide de la part desParents en Colère. La présidente a personnellement contacté la secrétaire d’Olivier Vallot. 

Réinfocovid Marne a apporté des conseils aux parents mais également pris en charge le litige en son nom directement avec le principal et sa hiérarchie.

Sonia, une représentante des Mamans Louves de la région, très sensibilisée à la cause des enfants, a épaulé les parents.

Enfance et Libertés a apporté quelques conseils juridiques sur la façon de procéder, notamment pour les constats à réaliser.

Mamans Louves et Enfance et Libertés vont mettre en place un courrier sur leurs sites afin que les parents puissent s’en emparer afin de faire un rappel à la loi par eux-mêmes.

Les enfants ont fait leur retour à l’école le lundi 26 septembre. Elles appréhendaient un peu mais elles ont été célébrées par leurs camarades, soulagées de ne plus avoir à porter ce masque grâce à elles. 

Courte vidéo de l’interview de la maman. 

Les médias s’emparent du fait divers.

BFM TV, qui ne contacte pas les parents, ne maîtrise pas les lois et règlements rédige un article dans lequel Olivier Vallot persiste dans l’illégalité de la mesure d’une part mais également dans l’éviction des deux élèves durant une semaine complète. 

France 3 Grand-Est confirme sa propagande, participe au discrédit de ces courageux parents qui n’auront pas été contactés et procède à une inversion accusatoire, la victime devient ce principal d’établissement. On se demandera tout de même qui sont les émetteurs de ces courriels. Y aurait-il de nombreux parents à contester ces mesures ? Cela ne colle pas avec le profil très marginal qui est fait d’eux.

L’Ardennais contacte les parents et rédige un premier article factuel, puis un deuxième avec la déclaration du directeur inter-diocésain. Cependant, l’article indique que les parents ont retiré leurs enfants, ce qui n’est pas le cas : les enfants n’ont pas été acceptés dans l’établissement. Les parents se sont entretenus avec la journaliste le 27 septembre : l’article n’est pas en libre accès : il rétablit les faits mais ne souligne pas l’illégalité et l’abus de pouvoir.

Aucun de ces médias ne confirme le fait indéniable de l’illégalité totale de la mesure imposée par Olivier Vallot et qui constitue par ailleurs un abus de pouvoir et une violation du secret médical puisqu’il a dévoilé les prénoms des enfants testés positifs.

Aucun de ces médias ne se questionne et ne fait état de la souffrance physique et psychique des enfants sur laquelle pourtant la Société Française de Pédiatrie alerte depuis plus d’un an : augmentation des taux de suicides notamment de tous jeunes enfants ce qui n’avait jamais existé auparavant. 

Aucun de ces médias n’apporte la preuve d’une quelconque utilité du port du masque. Comment le pourraient-ils ? Cela n’a jamais été établi. Leur toxicité, notamment par auto-surinfection, en revanche est établie.

Aucun de ces médias ne vient donc valider le courage de ces parents qui défendent leurs enfants et par extension tous ceux de cet ensemble scolaire en exerçant leur droit légitime.

Aucun de ces médias ne relève que la demande d’entretien des parents a été purement et simplement rejetée : aucune discussion n’a été possible.

Merci à l’Ardennais, cependant, pour être resté factuel, avoir rapporté la parole des parents et n’avoir pas utilisé le terme de « complotiste » (*) que l’on sait l’arme de guerre des médias de propagande qui attaque le messager pour ne pas avoir à argumenter, débattre sur le fond du message. 

* Medhi Belhaj Kacem : « le terme de “complotisme” a été inventé par la CIA en 1963, après l’assassinat de J.-F. Kennedy, pour discréditer, où qu’elle s’élève, toute voix qui mettrait en doute le narratif officiel de l’évènement. Ce néologisme est devenu omniprésent, il est donc salutaire de souligner que quiconque utilise aujourd’hui cette notion pour dénoncer autrui, par exemple un journaliste, accomplit ipso facto une besogne rien moins que policière, qu’il le sache ou pas, qu’il le veuille ou pas. Nous sommes nombreux à être conscients de la fonction qui incombe depuis des décennies à ce que l’on appelle encore improprement “journalistes” : non plus celle d’informer les populations, mais bien celle d’être la police de la pensée. “Complotiste” est un mot qui désigne exactement, aujourd’hui, l’équivalent de ce que la bourgeoisie française reconnaissait avec horreur comme “anarchistes” au XIXe siècle, ce que le mot “résistants” ou “terroristes” désignait dans la France vichyste des années quarante du siècle dernier ou ce que le mot “dissidents” désignait dans les dictatures européennes de l’est dans le même siècle. »

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